Sandrine Darsel

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Par quoi ou comment avez-vous été amenée à travailler dans les domaines du Congrès ou à vous y intéresser ?

L’ensemble de mes recherches porte sur la philosophie de l’art ­pensée à la croisée des problématiques d’ontologie, de la ­philosophie de l’esprit, de l’éthique et de l’épistémologie. Mon ambition est de repenser ces champs philosophiques le plus ­souvent distincts à travers l’art comme catalyseur, et ­notamment de ­dépasser l’opposition courante établie entre l’art et la ­connaissance.
Actuellement, je m’intéresse tout ­particulièrement à la méthode en philosophie et en science, champ ­d’investigation largement ­délaissé. Je réfléchis en particulier à la teneur ­épistémique de la pensée par cas (et notamment des cas ­artistiques) comme ­méthode scientifique ainsi qu’à la place de la narration et de l’écriture en sciences.

Que vous a apporté votre participation au Congrès ?

Ce congrès, dont il faut noter la belle organisation, s’est révélé riche en enseignements, pistes méthodologiques, et hypothèses de travail susceptibles de faire progresser la question ­envisagée dans une perspective d’échange interdisciplinaire entre les ­scientifiques et philosophes. Les communications auxquelles j’ai assisté ont été l’occasion de souligner l’intérêt de la philosophie des sciences pour les questions de méthodologie.
Plus généralement, ce congrès a permis de suivre les débats ­actuels sur la réalité complexe de la science au travers de ­perspectives plurielles : esthétique et mathématique, science et causalité, ­perception et couleurs, narration scientifique…

Que pensez-vous de votre portrait ?

Regarder son portrait photographique, c’est comme entendre le timbre de sa voix : on est surpris, parfois pris au dépourvu ou tout simplement à distance de ce visage qui est donné à voir…

 

Sandrine Darsel - Université de Lorraine