Samuel Ferey

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Par quoi ou comment avez-vous été amené à travailler dans les domaines du Congrès ou à vous y intéresser ?

C’est depuis ma thèse de doctorat que je me suis intéressé aux questions de méthodologie et de philosophie économique. En fait, l’économie est une science très riche de ce point de vue et beaucoup d’économistes réfléchissent aux fondements de leur discipline et aux caractéristiques de son pouvoir explicatif. Ce qui m’intéresse surtout, c’est le lien entre l’économie et les autres disciplines comme le droit ou la psychologie.

Que vous a apporté votre participation au Congrès ?

Le congrès m’a d’abord permis de découvrir énormément de choses, de manière de voir et de considérer le monde. Le congrès m’a fasciné car on voit à la fois combien collectivement les ­chercheurs savent de choses et combien, individuellement, ­chacun d’eux en sait peu. Ce rapport entre connaissance ­individuelle - nécessairement restreinte - et connaissance collective beaucoup plus large et profonde est très impressionnant.   

Que pensez-vous de votre portrait ?

Je l’aime beaucoup mais je trouve qu’il ne me ressemble pas! C’est assez drôle car ma contribution au congrès portait justement sur les «multiples-selves» à savoir le fait qu’un individu - quel qu’il soit - héberge en lui plusieurs «moi», plusieurs types de ­préférences (économiques),  plusieurs modes de résolution des problèmes et que ceux-ci évoluent aussi à travers le temps.

 

Samuel Ferey - Université de Lorraine