Alexandre Guay

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Par quoi ou comment avez-vous été amené à travailler dans les domaines du Congrès ou à vous y intéresser ?

Lorsque j’ai troqué la carrière de physicien pour celle de ­philosophe, j’ai d’abord pensé me spécialiser en éthique ou en esthétique. J’ai cependant rapidement constaté combien les questions, dans ces domaines, sont compliquées. Philosopher sur la nature du bien ou du beau est un exercice pour lequel je n’ai pas, je le crains, les capacités. C’est donc fort de ce constat que j’ai choisi d’orienter mon travail sur les questions concernant la nature de la réalité matérielle, à la lumière des théories physiques contemporaines, et les modes d’accès possibles à cette réalité. C’est en philosophie de la physique que se trouvent les problèmes faciles.

Que vous a apporté votre participation au Congrès ?

Le congrès m’a permis d’échanger avec plusieurs collègues de ma spécialité, la philosophie de la physique, occasion somme toute assez rare compte tenu de notre dispersion géographique.
De plus, et c’est souvent ce qui est le plus important pour moi, le congrès m’a permis d’assister à une multitude de conférences dans des domaines connexes au mien.
C’est, en effet, en dehors de mon domaine que je trouve ­généralement les idées nouvelles qui fertilisent ma recherche.

Que pensez-vous de votre portrait ?

Je ne me regarde presque jamais en photo, en conséquence ce portrait me donne une occasion rare, c’est-à-dire celle de me voir comme on me voit, si on me voyait en noir et blanc bien entendu. J’ai l’air plus âgé et viril que je ne me l’imagine habituellement. Pas étonnant que je ne me fasse plus fouiller dans les aéroports. Les cheveux blancs plutôt que bleus doivent aussi y être pour quelque chose.

 

Alexandre Guay - Université de Bourgogne